Les troubles du sommeil peuvent être fréquents et par conséquent, ils ont un impact sur la santé physique et mentale.

D’après une étude de Baromètre santé 2010 réalisée par l’Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé, 15,8% des personnes âgées entre 15 et 85 ans souffriraient de troubles de sommeil chronique.

Selon les chercheurs, les troubles du sommeil sont le deuxième trouble mental le plus répandu chez les adultes. Ce trouble touche beaucoup plus les femmes que les hommes.

 

Insomnie : un trouble du sommeil qui est caractérisé par la diminution de la durée du sommeil. Les causes peuvent être physiologiques ou psychologiques. L’insomnie est définie par les difficultés à s’endormir. Ce trouble a des conséquences néfastes telles que la fatigue, la somnolence, les changements d’humeur, l’irritabilité, les troubles de la concentration et de l’attention.

Hypersomnie : cela fait référence à l’ensemble des troubles du sommeil qui sont caractérisés par de la somnolence excessive ainsi que des accès de sommeil au cours de la journée malgré le sommeil qui peut paraître normal au cours de la nuit. Ce type de trouble survient le plus fréquemment à l’adolescence ou au début de la vingtaine. Cela incite à dormir durant la journée, faire des siestes involontairement longues, qui peuvent durer parfois plus d’une heure. Malheureusement, ce sont des siestes qui ne sont généralement pas récupératrices.

Narcolepsie : un trouble qui est défini par des accès de sommeil subits pendant la journée. Cela résulte fréquemment à la cataplexie ainsi que dans certains cas des paralysies du sommeil et des hallucinations hypnagogiques. La cataplexie est une perte du tonus musculaire sans altération de la conscience. Elle est déclenchée par les émotions fortes comme la colère, la peur, la joie, le rire.

Trouble comportemental en sommeil paradoxal (TCSP) : est une parasomnie du sommeil paradoxal (sommeil REM) qui apparaît principalement après les 50 ans. Ce trouble du sommeil est cliniquement défini par des activités motrices complexes souvent violentes telles que coups de pieds, coups de poings, ou encore des comportements de fuite pendant le sommeil.

Somnambulisme : un sommeil lent profond qui est définie par une série de comportements complexes tels que s’asseoir dans le lit, se promener et même sortir de la maison. Le somnambulisme est très fréquent chez les enfants et les adolescents.

Apnées du sommeil : ceci est caractérisée par des arrêts de la respiration de plus de 10 secondes de façon répétée au cours du sommeil. Cela entraîne une diminution d’oxygène dans le sang au cours de la nuit et entraîne des éveils courts, mais très fréquents durant la nuit. Ce trouble a pour conséquence une diminution de la qualité du sommeil. Cela entraîne la somnolence diurne, les maux de tête, l’assèchement de la bouche au réveil, les changements d’humeur et aussi l’irritabilité.

Impatiences musculaires : Le syndrome d’impatiences musculaires est un trouble caractérisé par un besoin irrésistible de bouger les membres inférieurs, et parfois supérieurs, associé à des paresthésies, une agitation motrice, une augmentation des symptômes au repos et une augmentation des symptômes en soirée et/ou au cours de la nuit. Ce trouble entraîne des difficultés d’endormissement ainsi que des éveils fréquents au cours de la nuit.

Mouvements périodiques des jambes en sommeil (MPJS) : ce syndrome est défini par l’apparition répétée et rythmique (à chaque 20 à 40 secondes) de mouvements de jambes de courte durée. Ce symptôme résulte à un sommeil non-récupérateur et aussi à une somnolence diurne, car ces mouvements fréquents provoquent une fragmentation du sommeil qui entraîne une réduction de la profondeur et de la qualité du sommeil.

Désordres circadiens : cette pathologie fait référence à l’ensemble des troubles d’ajustement au cycle lumière-obscurité ambiant qui peuvent être soit d’origine environnementale (horaires irréguliers, travail en rotation, décalage horaire) ou d’origine intrinsèque (dysfonction de l’horloge biologique, cécité, condition neurologique particulière). Ces troubles résultent à une altération de la phase de sommeil ou de l’alternance veille-sommeil.